Arriver à accepter ce qui est,  ce qui n’est pas ou ce qui n’a pas été fait ou atteint… sans culpabiliser.

Est-ce que la vie vous réserve aussi de multiples occasions de pratiquer l’acceptation de vos limites? De mon côté, je dois avouer que la vie conspire à me faire pratiquer régulièrement…  Et malgré cela, j’ai toujours quelque chose à en retirer,  à apprendre.

À titre d’exemple, voici une tranche de vie qui pourrait être la vôtre

Faire face…

Le mois de mai  s’est terminé sans que j’aie déposé un article sur mon blog… Moi qui m’étais lancé le défi de déposer, au moins un article par mois et même deux. Quelle ambition!

Pas qu’il est mal d’avoir de l’ambition ou d’avoir une vision, au contraire! Rêver, se projeter, imaginer, voir grand est une source incroyable de plaisir et de motivation pour un meilleur accomplissement. Ici, il est davantage question d’accepter mes limites humaines.  Arriver à accepter ce qui est, ce qui n’a pas été fait ou atteint… sans culpabiliser.

Je suis dans une année de transition et d’apprentissage où je me suis donné le mandat de nourrir mon blog et autres réseaux sociaux pour garder contact avec les gens, pour offrir l’occasion de réfléchir à l’aide de citations et d’articles et faire connaitre mes services comme coach/formatrice. Malgré mes superbes intentions et ma motivation réelle, j’ai manqué à mon rendez-vous de mai sur mon blog.  Vais-je rester accrochée au fait d’avoir «manqué» à ce rendez-vous, à cette idée que n’ai pas été fidèle à mes aspirations et aux gens qui me suivent? Je pourrais. Je pourrais, car je m’étais non seulement donné ce défi, mais je l’avais annoncé. Quel scandale! … Non, pas vraiment.

Voir la réalité au-delà…

Aujourd’hui, je tente de mettre mon attention sur la réalité, les faits et les sentiments vécus durant cette période.  La réalité est que durant ce mois de mai, j’ai réalisé beaucoup de nouvelles choses. Ce mois printanier fut généreux en nouvelles activités professionnelles. Activités que j’ai eu à préparer et à vivre avec bonheur. De plus, j’ai choisi de m’impliquer bénévolement dans un comité de ma fédération professionnelle (ICF) afin de faire connaitre davantage la profession extraordinaire qu’est le coaching professionnel. D’autre part, je me suis permis, cette année, d’entrer dans une chorale, une activité de loisir longtemps mise de côté, qui m’apporte joie et satisfaction.  Et c’est en ce mois de mai que nous avons fait trois représentations de notre spectacle de fin d’année…  Évènement riche en émotions et en partages. Ajoutons à cela différentes activités sociales et familiales que tout être humain est appelé à vivre dans une vie dite normale lorsqu’il veut rester en contact avec les gens qu’il aime.

Peut-être êtes-vous en train de vous dire, à la lecture de ces quelques lignes, que je cherche à trouver des excuses à mon absence d’article du mois passé. Loin de moi cette intention… Mais vous pouvez le penser. Cela dit, je profite plutôt de cette expérience pour souligner le nouveau regard que je porte sur ce que je fais ou ne fais pas. La réalité est qu’il y a eu beaucoup d’efforts et d’attention mis dans de nouveaux apprentissages et dans de nouvelles activités. Cela m’a permis de vivre pleinement en harmonie avec mes valeurs profondes : contacts humains, accomplissements, plaisir, pour ne nommer que celles-là.  Alors, pourquoi choisirais-je de mettre mon attention sur ce qui n’a pas été fait?

Avec du recul…   

M’arrêter et prendre le temps de lister les activités faites permet de voir ce qui a été accompli. Cela donne de l’importance à ce qui a été fait, vécu. Cela me donne aussi l’opportunité de réaliser que mes actions sont alignées sur mes valeurs profondes et que ceci me permet de me sentir cohérente. Enfin, voir au-delà de ce qui n’a pas été fait accorde de l’importance et de la reconnaissance à ce qui a été réalisé. Ainsi, je sers mon besoin de vivre plus de satisfaction au lieu de nourrir ma déception.

Souligner les victoires, reconnaitre ce qui a été fait, célébrer  les succès, voici de bons moyens de progresser vers l’acceptation de ses limites. Il est ensuite plus facile d’utiliser les échappées (expériences de tâches ou d’activités non réalisées) pour mieux saisir ses limites et modifier ses façons de faire. Modifier ses façons de faire pour choisir davantage ce qui convient à son rythme et ses besoins dans le futur.  Finalement, prendre le temps de s’observer dans cette expérience pour mieux se connaitre.

 

Accepter… Lâcher prise! Cela ne signifie pas abandonner… Comme le mentionne  Patricia Penot, sophrologue, dans un article de L’Express :

« Cela veut dire qu’on accepte de regarder une situation d’un autre point de vue en renonçant à tout contrôler, pour soi-même et pour les autres.(…) Se recentrer sur soi afin de calmer ses émotions, ses peurs, ses pensées, son corps permet de trouver une autre dynamique de fonctionnement. »

Cela en vaut le coût lorsqu’on pense au sentiment de paix intérieure qui peut s’installer grâce à l’acceptation de ce qui est… de qui on est. Il est beaucoup plus simple et aisé d’atteindre nos buts par la suite.  Et ce, avec une importante économie d’énergie et un cœur plus léger.

Au moment d’écrire ces lignes, que je laissais en suspens quelques jours avant de finaliser l’article, une amie me propose le livre de Francis Midal : Foutez-vous la paix, commencez à vivre. WOW! On ne peut plus à point! Elle ne savait pourtant pas que j’étais à écrire cet article…  Je suis littéralement tombée sous le charme des propos de ce philosophe et écrivain français.  J’aurais pu écrire ces lignes que je lis encore sans respirer. Trop de vérité; la sienne qui rejoint la mienne, bien sûr. Je vous partage ici un extrait de ce livre magnifique parce qu’il complète très bien l’esprit de cet article que je termine ici.

« Je suis horrifié par la sagesse telle qu’elle nous est présentée, y compris dans les médias grand public.(…) Foutez-vous la paix, et vous découvrirez que la sagesse est déjà là, en vous. S’il vous plait, arrêtez de vous torturer avec cette quête impossible : la sagesse n’est pas un Graal inatteignable, elle est en chacun de nous.  Être sage n’implique pas de nier ce que je suis pour atteindre une perfection qui n’existe pas, mais consiste à m’ouvrir à ce que je suis, imparfait comme je le suis, comme nous le sommes tous.

Arrêtez de méditer si vous le faites pour apprendre à lâcher prise, selon cette autre injonction à la mode, vous n’y parviendrez pas. Méditer, ce n’est pas se calmer, c’est entrer en rapport à votre propre vie. Ce n’est pas prendre ses distances avec l’ici-bas, mais, au contraire, c’est prendre à bras-le-corps tout ce qui fait notre existence…»

Alors, si vous avez envie de marcher sur le chemin de la sagesse… Foutez-vous la paix!

Délicate bienveillance!

Denise

* SVP Auriez-vous l’obligeance d’indiquer la référence si vous désirez utiliser ce texte. MERCI!

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Question de la coach

Pour votre propre réflexion ou pour partager …

Quel est votre vision du «lâcher prise» ?

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Partage  du  ♥

Vous trouverez sous ce titre un partage de liens, de références où je m’abreuve…Qui sait, cela pourra aussi nourrir votre cœur et votre âme.

Ce mois-ci :

Je vous invite à la curiosité et à visiter le site de Francis Vidal, philsosophe et auteur, entre autres, du livre Foutez-vous la paix! et commencez à vivre.

Lien : /https://www.fabricemidal.com/meditation-actu/foutez-vous-la-paix-et-commencez-a-vivre/

Bonnes découvertes!